HAKAMANU, LA DANSE DE L’OISEAU – contes et danses de Polynésie – CÉLINE RIPOLL
SÉANCES SCOLAIRES : du CE2 au CM2
MARDI 15 NOVEMBRE 2022 : 14h
JEUDI 17 NOVEMBRE 2022 : 10h00 + 14h00
SÉANCE SCOLAIRE : 6e
MERCREDI 16 NOVEMBRE 2022 : 10h
à partir de 8 ans
durée 1h
1 € / élève
réservations SCOLAIRES
02 36 69 03 85
VERNOUILLET
L’Agora
Esplanade du 8 mai 1945 – Maurice Legendre
Céline Ripoll
conte
danse
ukulélé
« Hakamanu, la danse de l’oiseau – contes et danses de Polynésie »
Aux îles Marquises, un pêcheur voit apparaître dans le sable de la plage, une jeune femme. Il la sauve et en tombe amoureux. Alors que leur fils disparaît, il est temps qu’elle lui révèle son secret pour sauver leur enfant… Cette légende raconte les origines du Hakamanu, danse emblématique des îles Marquises. Céline sait nous faire vibrer avec ses chants, danses et histoires du Pacifique.
Céline Ripoll
“… Alors que je cherchais une histoire bien précise, je me suis retrouvée à écouter durant des heures, en français, souvent en tahitien ou marquisien, une multitude de légendes, des bouts d’épopées, des mythes, des morceaux du chant de la création du monde. Ces paroles m’étaient données par les Anciens, je les écoutais, enregistrais, traduisais. Il ne m’apparait qu’aujourd’hui que l’on m’a donné bien plus ; des trésors, la mémoire, le livre sacré, les racines d’un peuple, je suis entrée dans les codes d’une transmission orale.
De retour en Septembre 2005, bouleversée, je ne me sentais pas à ma place pour pouvoir raconter ces histoires. L’élan est venu d’une parole qui m’a poussée comme une main qui vous déséquilibre et vous oblige à faire un pas sur un fil au-dessus d’un gouffre. C’est Débora Kimitete qui, avec ce regard sombre qu’ont les polynésiens, m’a dit, « Oui tu vas te tromper, tu n’es pas polynésienne et des choses vont t’échapper, mais l’offense n’est pas de se tromper, c’est de se taire alors que les vieux ont parlé. C’est à toi qu’ils ont donné, alors raconte« .
De ce jour, j’ai commencé à raconter les légendes polynésiennes que l’on m’avait transmises. Il y avait une dimension, une puissance que j’avais sentie aux îles Marquises que je ne pouvais trouver dans les mots, alors malgré moi, sans que je ne puisse le contrôler, j’ai commencé à danser les histoires. Je me suis inspirée des gestes que j’avais vus. Pour ordonner, canaliser, comprendre, j’ai demandé des conseils à Jane Burns, chorégraphe haïtienne vivant à Paris et j’ai affiné, choisi les mouvements, appris des chants en tahitien, marquisien, j’ai mixé le tout, et mes premiers spectacles chantés et dansés sont nés…”