LA LÉGENDE DU COCOTIER – contes et danses de Tahiti – CÉLINE RIPOLL

SÉANCES SCOLAIRES : du CP au CE2
LUNDI 14 NOVEMBRE 2022 : 14h
MARDI 15 NOVEMBRE 2022 :
9h + 10h15

à partir de 6 ans
durée 50 min
1 € / élève
réservations SCOLAIRES
02 36 69 03 85

Céline Ripoll
conte
danse
ukulélé

« La Légende du cocotier – contes et danses de Tahiti »
À Tahiti, le père de Hina, un grand chef, décide de marier sa fille au prince du lac Vaihiria. Mais qui est ce prince ? Hina voudra-t-elle de lui ? Dans la vallée de Paea, c’est la petite Moea qui a disparu. Transformée en fleur dit-on. Qui sera assez vaillant pour partir la chercher et la ramener ? Un spectacle où le conte se mêle aux danses et comptines de Tahiti.

Céline Ripoll
“… Alors que je cherchais une histoire bien précise, je me suis retrouvée à écouter durant des heures, en français, souvent en tahitien ou marquisien, une multitude de légendes, des bouts d’épopées, des mythes, des morceaux du chant de la création du monde. Ces paroles m’étaient données par les Anciens, je les écoutais, enregistrais, traduisais. Il ne m’apparait qu’aujourd’hui que l’on m’a donné bien plus ; des trésors, la mémoire, le livre sacré, les racines d’un peuple, je suis entrée dans les codes d’une transmission orale.
De retour en Septembre 2005, bouleversée, je ne me sentais pas à ma place pour pouvoir raconter ces histoires. L’élan est venu d’une parole qui m’a poussée comme une main qui vous déséquilibre et vous oblige à faire un pas sur un fil au-dessus d’un gouffre. C’est Débora Kimitete qui, avec ce regard sombre qu’ont les polynésiens, m’a dit, « Oui tu vas te tromper, tu n’es pas polynésienne et des choses vont t’échapper, mais l’offense n’est pas de se tromper, c’est de se taire alors que les vieux ont parlé. C’est à toi qu’ils ont donné, alors raconte« .
De ce jour, j’ai commencé à raconter les légendes polynésiennes que l’on m’avait transmises. Il y avait une dimension, une puissance que j’avais sentie aux îles Marquises que je ne pouvais trouver dans les mots, alors malgré moi, sans que je ne puisse le contrôler, j’ai commencé à danser les histoires. Je me suis inspirée des gestes que j’avais vus. Pour ordonner, canaliser, comprendre, j’ai demandé des conseils à Jane Burns, chorégraphe haïtienne vivant à Paris et j’ai affiné, choisi les mouvements, appris des chants en tahitien, marquisien, j’ai mixé le tout, et mes premiers spectacles chantés et dansés sont nés…”